Merveilleux antioxydants

Les antioxydants sont des composés présents dans les aliments qui neutralisent des substances chimiques appelées radicaux libres (molécules instables), produits par l'oxydation dans le corps humain. Les aliments végétaux tels que les fruits, les légumes, les noix et les céréales complètes sont riches en antioxydants.

La présence des radicaux libres est en lien avec des préoccupations de santé telles que les maladies cardiaques, du foie et le cancer. Ces molécules instables entrent en réaction avec nos cellules humaines et créent une réaction en chaîne qui se transfère d’une cellule à l’autre. Les facteurs responsables de ces radicaux libres sont :

  • la pollution chimique,
  • les ultraviolets du soleil,
  • les aliments carbonisés (barbecue) ou caramélisés (flan caramel),
  • les boissons torréfiées (café et thé noir),
  • le stress émotionnel et physique (dont le surentraînement),
  • les infections,
  • l’alcool,
  • la cigarette et
  • certains médicaments.

Pour lutter contre le stress oxydatif et les radicaux libres, il existe plusieurs molécules antioxydantes que l’on retrouve dans la nature :

  • la curcumine du curcuma,
  • les catéchines du thé vert,
  • le resvératrol du raisin et du vin rouge,
  • le lycopène de la tomate,
  • le bêta-carotène des légumes orange et rouge,
  • la lutéine dans le jaune d’œuf et
  • les légumes jaune et vert et la vitamine E des noix et graines.

 

    Certaines molécules antioxydantes ont une action localisée et confirmée par des recherches cliniques. Elles ont toutes en commun de pouvoir lutter contre le vieillissement prématuré des cellules :

    • Le resvératrol contribuerait à réduire l'inflammation, empêcher l'oxydation des LDL ou «mauvais» cholestérol, et rendre l’agrégation plaquettaire plus difficile (évite « l’épaississement » du sang et la formation de caillots). Une étude récente révèle que le resvératrol, améliore la santé et l'espérance de vie de souris obèses soumises à un régime alimentaire très riche en gras (et donc en calories).
    • La lutéine et la bêta-carotène protègeraient la rétine et le cristallin des yeux de la dégénérescence maculaire et des cataractes.

     

      « Des épidémiologistes de Boston ont étudié 356 personnes âgées de 55 à 80 ans ayant une dégénérescence maculaire avancée et les ont comparées à 520 sujets témoins ayant d'autres pathologies ophtalmiques. Ils ont observé une diminution de 42 % du taux de dégénérescence maculaire chez les personnes ayant les consommations les plus élevées en caroténoïdes (essentiellement lutéine et zéaxanthine) comparés à ceux ayant la plus faible consommation.
      Un autre groupe de chercheurs a étudié le pigment maculaire de 878 sujets adultes en bonne santé. Ils ont observé un déclin significatif lié au vieillissement de ce pigment protecteur essentiel qui s'aggravait chez les fumeurs et chez ceux ayant des antécédents familiaux de dégénérescence maculaire. »[1]

      • Le lycopène protègerait les cellules du cancer de la prostate, du poumon et de l’estomac.

      « Tout comme la lutéine est concentrée dans la macula, le lycopène est concentré dans certains organes et, en particulier, dans la prostate. Des études ont montré une incidence plus faible du cancer de la prostate chez des populations consommant de grandes quantités de tomates et de produits à base de tomates. Une étude a évalué la consommation de différents caroténoïdes alimentaires chez 47 894 professionnels de santé n'ayant pas de cancer de la prostate et l'a comparée avec le risque de développer cette maladie. Le lycopène est le seul caroténoïde a avoir une incidence : plus les quantités consommées étaient importantes, plus faible était le risque de cancer.
      Des chercheurs de l'Université de Berne rapportent que, in vitro, le lycopène, associé à de la vitamine E, inhibe la croissance de deux types différents de cellules cancéreuses de prostate. Lorsqu'il est seul, le lycopène n'a pas cet effet. Plusieurs études ont relié le lycopène à un plus faible risque de cancer. L'une de ces études, la Washington County Study, a montré que les hommes ayant les plus fortes concentrations de lycopène dans leur sang avaient moitié moins de risque d'avoir un cancer de la prostate que ceux qui avaient les concentrations les plus faibles. Chez les hommes âgés de moins de 70 ans, ce bénéfice était même encore plus grand. »[2]

      • La curcumine permettrait de lutter contre diverses inflammations, contre certains cancers (sein, poumon, côlon) et contre le diabète.

      « La curcumine, extraite du curcuma, est un puissant antioxydant qui apporte une protection efficace contre les lésions occasionnées par les radicaux libres. En 1995, des travaux scientifiques ont montré qu'une alimentation contenant de la curcumine diminuait le stress oxydatif. Des chercheurs indiens ont montré que la curcumine inhibe la peroxydation lipidique et neutralise les radicaux superoxyde et hydroxyle. »[3]

      • Les catéchines du thé vert (particulièrement le type de catéchine nommé EGCG) protègeraient du cancer du sein, de la vessie, de la prostate et l’estomac.

      « Plusieurs études épidémiologiques suggèrent que les personnes buvant régulièrement du thé vert ont des cancers moins fréquents et moins graves. Dans une autre étude, l'EGCG de thé vert a affecté l'activité et l'expression de l’antigène spécifique de la prostate. Celui-ci est capable d'affecter la migration des cellules - les métastases - ou d'autres processus important du cancer. »[4]

      Enfin, il existe aussi d’autres antioxydants comme :

      • la coenzyme Q-10,
      • l’acide alpha lipoïque et
      • le glutathion produit par nos cellules et activé par la cystéine ou
      • le lactosérum non dénaturé, que l’on retrouve sous forme de suppléments.

      Bref, les antioxydants protègent donc tous en général contre le cancer et le vieillissement prématuré, mais certains sont plus spécialisés pour prévenir certains cancers selon son organe cible. Une bonne façon de prévenir ces maladies est donc

      • de consommer des antioxydants sous forme alimentaire ou de suppléments,
      • de faire de l’exercice modérément et
      • de moduler son stress,
      • d’éviter de fumer et
      • éviter de consommer de trop grande quantité d’alcool et des viandes sur le barbecue.

      Bonne santé!

      [1] http://www.nutranews.org/sujet.pl?id=1014
      
[2] http://www.nutranews.org/sujet.pl?id=460
      
[3] http://www.nutranews.org/sujet.pl?id=510
      
[4] http://www.nutranews.org/sujet.pl?id=958


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